Publié en juillet 2022 3 minutes de lecture
Thomas Bardin
Directeur de l'offre
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Transformation digitale et environnement : l’impact réel du digital sur la planète ?

Sous l’effet de la crise sanitaire, la transformation numérique portée par la digitalisation des outils et des activités, s’est considérablement accélérée. Ces mutations sociétales majeures ne sont pas toujours neutres sur le plan environnemental. Comment se saisir de l’enjeu et mettre en œuvre les bonnes pratiques en vue de réduire l’empreinte écologique du numérique. Tour d’horizon avec Thomas Bardin, Directeur de l’offre Linkt.

 

Dans une étude intitulée Télétravail, (im)mobilité et mode de vie, publiée par l’ADEME en 2021, il apparaissait que 42 % des salariés ont télétravaillé durant le premier confinement et un peu de moins de 25 % ont pu l’expérimenter pour la première fois à cette occasion. Au-delà du phénomène sociétal qui soulève bien des questionnements sur l’hybridation des organisations, l’enseignement clé, c’est la place centrale du digital dans la continuité des activités, ainsi que dans l’efficacité et le bien être des collaborateurs.

 

« La connectivité contribue au développement du travail à distance et donc à la réduction des émissions de CO2 en limitant les déplacements, observe Thomas Bardin, mais il faut voir plus loin ».

 

En effet, plus de connectivité, c’est aussi une meilleure efficience des tournées de livraison ou de techniciens. « Économiser du carburant, limiter l’usure prématurée des véhicules, mieux se déplacer pour moins se déplacer, cela vaut également pour les équipes commerciales, continue Thomas Bardin. Réduire les transports, c’est positif pour la planète et c’est aussi moins de fatigue pour les collaborateurs ». Une réalité dont Linkt s’est saisi en menant plusieurs actions comme la mise à disposition de bornes de recharge électrique dans ses locaux ou en encourageant le covoiturage. “Nous veillons à nous implanter dans des zones d’activité, largement desservies par les transports en commun”, continue Thomas Bardin.

 

Réduire l’empreinte environnementale du digital

 

Si la connectivité permet de réduire (et d’optimiser !) les déplacements, si elle rend les métiers de la logistique plus efficaces, elle demeure néanmoins énergivore. « Les datacenters sont très consommateurs d’énergie, précise Thomas Bardin, et si les serveurs le sont beaucoup moins, les systèmes de refroidissement des infrastructures sont massivement émetteurs de gaz à effets de serre. Il faut donc tout mettre en œuvre pour réduire l’empreinte environnementale de la connectivité ».

 

La France a fait le choix de recourir massivement au nucléaire et dispose d’une énergie décarbonée en quantité. 76 % de l’électricité produite en France est en effet neutre en carbone. « En parallèle, Linkt a fait le choix de s’appuyer pour ses infrastructures sur des énergies vertes issues du renouvelable, continue Thomas Bardin, car nous savons que la connectivité et les technologies réseau ne sont pas neutres sur le plan environnemental ».

 

Agir au quotidien pour réduire les émissions de CO2

 

On n’améliore correctement que ce que l’on mesure. Linkt a ainsi réalisé le bilan carbone de son activité pour identifier les axes d’amélioration prioritaires. « Nous avons identifié deux sources principales d’émissions de gaz à effet de serre, continue Thomas Bardin : les déplacements des collaborateurs de Linkt et les trajets nécessaires à l’acheminement et à l’installation des routeurs sur les sites de nos clients ».

 

Avec près de 20 000 routeurs installés par an, chaque détail compte. « Nous avons donc repensé notre organisation logistique pour limiter les interventions et manutentions inutiles », indique Thomas Bardin.

 

Parallèlement, la consommation électrique des équipements Linkt fait l’objet d’un monitoring constant et d’optimisations continues. « Nous veillons par ailleurs à mieux gérer les déchets liés à notre activité, notamment la production de cartons. Chaque détail compte et au-delà des actions concrètes sur le terrain, nous veillons à sensibiliser et impliquer les collaborateurs de Linkt, pour lesquels la RSE est une valeur forte ».

 

L’objectif de Thomas Bardin ? Continuer de faire baisser le bilan carbone alors que l’activité de Linkt progresse en moyenne de 30 à 40 % par an. « C’est une démarche ambitieuse, faite d’engagements et d’efforts du quotidien, mais c’est aussi un levier d’attractivité des talents. Il n’existe plus de développement économique sans conscience environnementale ! ».

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